La valise ou la Gandoura

Par dérision à l'expression "la Valise ou le cercueil", les français de souche risquent de se retrouver d'ici peu devant un ironique dillème... "LA VALISE OU LA GANDOURA" !

posté le 23-09-2010 à 04:11:56

Che Guevara.

Che Gevara :

Derrière le mythe, la vérité...

Fidèle à son éthique, Histoires et Polémiques entend casser l'image de l'imposteur gauchiste surnommé Le Che. Imposteur ? Oui, car depuis bientôt 40 ans, on nous fait croire à la bonté et l'honneteté de ce type. La réalité est bien sûr, tout autre !!

Ernesto Guevara de la Serna est né en Argentine, en 1929, dans une famille bourgeoise argentine. Après avoir caressé l’espoir d’être ingénieur, il s’orientera vers la médecine en 1947 et sera infirmier en 1951 sur des cargos militaires.

En 1952, il fait le tour de l’Amérique du Sud en moto, avec un compagnon. De ce périple sortira 53 ans plus tard, le film Carnets de Voyage, navet que tous les bobos de la planète vont idolâtrer et le placer dans leur dvdthèque aux côtés de Farenlie 9/11 ou les films "politiques" de Georges Clooney.

Mais c’est également durant ce voyage que le Che va découvrir, selon ses dires, la misère et le socialisme : il va alors rompre avec sa famille et rejeter les valeurs de sa jeunesse dorée.

En 1953, il est diplômé en médecine (même si ce point est remis en question) et part à Mexico. C’est là qu’il est présenté en juin 1955 à un certain Raul Castro. Un mois plus tard, il rencontre son frère Fidel. Le Che tombe en admiration devant Castro et il le suivra sans état d’âmes et sans se poser aucune question jusqu’à la fin.

Le 2 décembre 1956, les troupes des frères Castro débarquent à Cuba. Le Che est bien sûr du voyage et il va rapidement devenir le maître de la province de Las Villas. Trop rapidement sans doute. Jaloux de ses succès trop rapides, Fidel Castro va vite ramener sur terre le jeune Argentin. Il ne lui permet pas d’entrer en premier dans La Havane : c’est Camille Cienfungos, moins charismatique qui le fera. Le Che encaisse, comme il encaissera plus tard la mort accidentelle (si l’on en croit la thèse officielle de La Havane) de ce même Cienfungos et la prison à vie de son ami Matos.

Durant cette période "clandestine" précédant la prise de pouvoir, le Che se fait remarquer par sa brutalité. Comme le rapporte Stéphane Courtois dans Le livre noir du communisme, il va, par exemple , faire exécuter un gamin qui a commis le crime abjecte de voler un peu de nourriture.

En 1960, il se rend en URSS et en revient ébloui. L’idylle ne durera pas, mais cette visite va le conforter dans son radicalisme.

On peut reprocher quantité de choses à Guevara mais pas son aptitude à la lutte armée. En 1961, il participe avec succès à la bataille de la Baie des Cochons, Cuba mettant en échec la tentative de débarquement de la CIA afin de restaurer un régime plus démocratique dans l’île.

Mais la crise des missiles russes va faire voler en éclats une partie de ses illusions. Voyant que l’URSS ne va pas jusqu’au bout de son affrontement avec Kennedy, en refusant une guerre nucléaire (!) , Le Che se détourne de ses anciens alliés. Avec la haine de l’amoureux déçu, il commence par se désoler de cette attitude timorée puis se répand en propos de plus en plus violents contre l’URSS. Au séminaire afro-asiatique d’Alger en 1965, il insulte carrément les représentants russes.

Il commence à devenir gênant pour Castro qui décide de l’envoyer en Afrique.

Entre-temps, Le Che a eu des responsabilités écrasantes sur l’île. Il a été responsable de la prison de La Cabana où il va acquérir un nouveau surnom : el carnicerito, le petit boucher. En effet, l’idole des bobos va superviser l’exécution de 200 opposants. Fusillant sans relâche, le Che met toute son énergie à partir du 3 février 1959 à éradiquer toute opposition. Mais en plus de tous ces meurtres d’états, il effectue des simulacres d’exécutions, des tortures, des services moraux comme faire passer 40 heures à des prisonniers sans eau, sans nourriture, sans sommeil. Pour info, la note de Wikipédia , pourtant élogieuse , parle elle de 55 à 550 personnes !!

Certes, le Che n’est pas seul dans cette politique répressive. Raul Castro se flatte d’avoir fait fusiller 68 personnes en une seule journée à l’est du pays. Mais maillon essentiel de la chaîne, le Che est l’un des plus convaincus, des plus fanatiques. Pour lui la répression doit être sans faille, sans pitié.

Ainsi il écrit le 5 février 1959 « Les exécutions ne sont pas seulement une nécessité pour le peuple de Cuba mais également un devoir imposé par ce peuple ». Vu sous cette angle, on n’a quand même du mal à comprendre l’auréole que certains alter mondialistes tressent à un tel assassin. Dans le même ordre d’idée, la presse cubaine reprend les idées du Che avec des titres tels que « les exécutions éviteront davantage de sang » ou « suspendre les exécutions reviendrait à irriter le peuple ». Grand admirateur de la Terreur de 1793, Guevara ne peut qu’approuver une répression sans faille.

On pourrait penser, naïvement, que ces massacres ne seraient qu’une erreur de jeunesse. Mais en 1964, il persiste et signe : « Nous avons fusillé et nous fusillerons tant que cela sera nécessaire. Notre lutte est une lutte à mort ».


Ernesto Guevara fut aussi l’instigateur du système cubain de camps de travail forcé, ayant créé le premier de ceux-ci à Guanahacabibes afin de « rééduquer » les opposants à la révolution cubaine. Pour Régis Debray "C'est lui, et non Fidel qui a inventé en 1960 , dans la péninsule de Guanaha, le premier camp de travail correctif"

Mais la supervision de la Cabana n’est pas sa seule implication dans la politique de l’île. Il a également des responsabilités économiques. Sa politique socialiste de réforme agraire, de mise en commun des terres et d’éradication de la propriété privée est un échec total. L’armée contrôle tout, y compris la distribution de semis, mais, dans le même temps, le déficit est multiplié par 26 !! L’objectif du Che était que l’île soit totalement autosuffisante. En 1965, c’est le retour à la monoculture de la canne à sucre. Cuba devient une île sous perfusion, ne survivant que grâce à l’aide des pays frères. Guevara méprisait l'argent mais n'en vivait pas moins dans un des quartiers privés les plus riches de la Havane.

De plus en plus embarrassé, Castro décide de se débarrasser du Che. Il l’envoie chanter la bonne parole révolutionnaire en Afrique puis en Bolivie. Pour brûler les vaisseaux de son ex-compagnon, il fait lire une étrange lettre où le Che déclare renoncer à toutes fonctions à Cuba. Étrange car sujette à caution, si certains passages sont du pur Guevara, d’autres semblent soit dictés voire carrément réécrits. Quoi qu’il en soit, le Che est effondré quand il apprend que sa lettre qui devait être posthume a été rendue public par Castro.

Sans doute se rend-il enfin compte que le bourreau de Cuba l’a manipulé pendant des années ?

Au Congo, il tente de mettre sur pied une guérilla efficace mais confronté au paludisme, à des hommes totalement inefficaces (qui absorbe une drogue qui les rend « invincibles ») et à des conflits interethniques entre militants congolais et rwandais, l’expédition est un échec. Toujours aussi élégant, il estime qu’il dirige « une armée de parasites ». C'est durant ce périple africain qu'il rencontre Désiré Kabyla, autre grand assassin marxiste. Qui se ressemble...

Il ne réussira pas plus en Bolivie, où il rencontrera des « combattants » étrangers comme Régis Debray. Là aussi, il tente d’organiser des guérillas, d’allumer « un, deux, trois Vietnam » mais lâché par tous, y compris les paysans qu’il est censé représenter, le Che tombe dans une embuscade et est abattu le 9 octobre 1967.

Castro s’empare alors de l’image de son ex-compagnon de route et en fait une sorte de martyr politique. Les bobos et les gauchos de toute la planète, en rupture de messie vont alors faire le reste : occulter toutes les actions négatives de ce vulgaire psychopathe, évacuer sa désastreuse politique économique et l’élever au rang d’icône.

Le commerce n’aura alors plus qu’à faire le reste. Voilà pourquoi des milliers d’abrutis boutonneux se rassemblent avec le portrait de leur idole, le plus souvent en connaissant juste son nom. Il est vrai que connaître le vrai Che leur demanderait un minimum de culture et de travail.

Le Che n'est donc au final qu'un vulgaire pantin castriste, vrai tortionnaire, un assassin et une brute. Il a échoué quasiment partout, ruinant la vie de milliers de cubains. Son "culte" n'est pas qu'indécent. Il est surtout la preuve que l'inculture et la bêtise mènent hélas un monde devenu totalement aveugle.

On notera qu'en décembre 2006, la revue Historia a écrit un dossier relativement bien fait afin de mettre "en valeur" le vrai Che. A lire absolument !!

(Cet article a déjà fait l'objet d'une note sur le blog La pensée néoconservatrice)

 

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posté le 23-09-2010 à 05:47:34

Ne votons plus pour ce pays qui ne veut pas de nous.

Quand les Pieds noirs quittèrent massivement l'Algérie, laissant derrière eux  plus de cinq générations des leurs, la plupart ne conaissaient rien de la France et des français, si ce n'est ces images d'Epinal d'une mère patrie noble et généreuse. 

 

Le massacre de la Rue d'Isly

Après cet épisode sanglant, comment avons nous pu donner nos voix

aux bonimenteurs qui gouvernèrent la France jusqu'à nos jours!

 

Fusillade du 26 mars à Alger, 82 cadavres relevés. L'armée laisse la foule pacifique, brandissant drapeaux et chantant marseillaise passer le premier barrage et tire dans le dos des manifestants. L'ordre de tirer fut donné par l'Elysée au sinistre Christian Fouchet. Le service d'ordre était composé de militaires français qui encadrait les ATO, fellaghas portant l'uniforme français.

 

De Gaulle leur avait fait tiré dans le dos le 26 mars à Alger, les barbouzes de Bitterlin massacraient, torturaient, enlevaient avec la complicité des troupes FLN sous des uniformes français. La mascarade des accords d'Evian allait permettre aux nouveaux dirigeants algériens mis en place par Paris, de chasser définitivement les Pieds noirs, de massacrer 100 000 harkis et d'éliminer en même temps toute l'opposition algérienne du MNA ainsi que tous les nationalistes qui auraient pu  jouer un rôle modérateur dans l'avenir plein d'espérence de l'Algérie.

 

Le maréchal Juin, Maréchal de France Pied noir,  qui ne franchit jamais le Rubicon,  déclara en 1962: 

           « Que les Français, en grande majorité, aient, par référendum, confirmé, approuvé, l'abandon de l'Algérie, ce morceau de France, trahi et livré à l'ennemi, qu'ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d'Algérie, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et qui ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n'ait été fait pour les protéger, cela je ne le pardonnerai jamais à mes compatriotes.
La France est en état de péchè mortel. Elle connaitra, un jour, le châtiment. »

 

 

L'arrivée des Pieds noirs en France où ils furent lamentablement acceuillis aurait du rester  dans toutes les mémoires et couper la chique à toutes ces  grandes gueules amnésiques  qui gesticulent et braillent encore aujourd'hui sur de nombreux sites aussi cocardiers que ridicules. La seule qualité que nous pouvons leur reconnaitre...c'est qu'ils ne sont pas rancuniers!

Comme au bon vieux temps des colonies, où d'autres agitateurs tels que Debré ou Delbecq, les poussaient à descendre  dans les rues d'Alger, on les voit ressortir drapeaux et berets rouges et participer benoitement à des mascarades de manifestations patriotiques.

Cocus, battus et contents...il  restera à ces aigris nostalgiques d'une France qui n'a jamais existée, "les arabes", naturellement désignés comme bouc émissaires.  

Face à la  montée de haine, hélas quelquefois justifiée que nous  subissons quotidienement, ils répondront présents, perdus dans la masse grandissante des français de souche , à ces appels à la croisade que nous  subissons chaque jour sur la toile.

A l'heure du châtiment, pour reprendre l'expression prophétique du maréchal Juin, se laisseront ils une fois de plus embobiner dans les évènements inévitables qui risquent de se dérouler cette fois, non à Alger, mais à Barbes.

Heureusement que la plupart de ces  agités, qui n'ont pas évolués d'un pouce depuis Ortiz et Susini, ne dépassent pas les 3 ou 4% de la communauté pied noir, et qu'en dehors d'une prose qui les soulage, ils continuent de préférer l'anisette et la kémia aux kalachnikovs des extrémistes.

 

Nicolas Sarkozy, pour qui nous avons massivement voté s'est joué de notre incrédule communauté. Comme en 1958, nous n'avons rien compris...

 

Si les Pieds Noirs dans leur grande majorité sont partiellement intégrés, ils continuent de voter faiblement et s'aperçoivent de plus en plus qu'on continue de les prendre pour des imbéciles. Le quandidat Sarkozy les a littéralement blousés en promettant avant son élection la reconnaissance de la responsabilité de la France dans le massacre des Harkis.

Une fois élu, il enterrait en grande pompe aux Invalides, le gaulliste Mesmer qui avait ordonné de ne pas rapatrier les soldats français d'origine algérienne qui s'étaient engagés au côté de la France et qui se termina, comme la France le découvre peu à peu, par un véritable génocide.

 

Si en 2012, les Pieds Noirs continuent d'envisager de voter, avant qu'ils ne disparaissent complètement, les derniers témoins de la plus grande tragédie du XXème siècle, auront cette fois ci à choisir entre la valise ou la gandoura

 

 Mektoub !



 
 

 

 


Commentaires

 

1. patos   le 30-09-2010 à 07:53:14  (site)

Nombreux sont les PN amnésiques qui par connerie ou intérêt n'ont jamais cessés d'afficher des sentiments cocardiers et patriotiques qui les affligent d'un ridicule comportement qu'ils n'auraient même pas du avoir au temps de l'Algérie Française.
Vous n'avez vraiment rien compris et je crains que cela ne dure encore longtemps.
La France vous a trompé, De Gaulle vous a trahi, les français vous considèrent encore comme de "drôles de français". Cocus, battus et contents est bien terme le plus exact employé dans l'article ci-dessus.
Finalement vous méritez bien ce qui vous est arrivé.
Un patos qui a fait son devoir en Algérie et qui s'étonnera toujours de votre incrédulité.

 
 
 
posté le 23-09-2010 à 17:51:55

Les internautes seront ravis de voir une partie de leurs impôts destinés à cette association...

 

 

 

SOS Racisme :

le montant des subventions est assez impressionnant

Posté par Olivier de Granville 1er août 2010


Un de nos correspondants nous transmet le document suivant :
  

« J'ai réussi à mettre la main sur le bilan comptable de l'association SOS Racisme.
  

Ci joint le lien du site internet du Journal officiel  où il figure.
    J'ai également enregistré le pdf 
ici.
  A la page 3 figure un récapitulatif des dons, adhésions et subventions. Le montant des subventions est assez impressionnant  

Ministère de l'Education nationale : 80 000 €
Ministère de la jeunesse et des sports : 46 000 €
Mairie de Paris : 40 000 €
Conseil régional IDF : 35 000 €
Conseil Développement CDVA : 30 000 €
FASILD/ACSE : 348 000€
Total subventions : 579 000 €
  

Parmi les donateurs, on remarque la présence de Pierre Bergé (100 000 €), nouveau propriétaire du Monde, et la Ford Foundation (72 724 €), célèbre organisation philanthropique américaine.


Il semblerait également que certains frais soient anormalement élevés, voire même à la limite de la légalité :
  

Contravention au code de la route : 1 608 €
Développement site internet : 10 000 €
Frais de R&D : 10 000 €
Matériel de bureau : 114 489 €
Matériel informatique : 10 000 €
Frais de séminaire : 33 930 €
Frais de voyages : 60 290 €
Facture téléphones portables et box internet : 77 796 €
 

Les internautes seront ravis de voir une partie de leurs impôts destinés à cette association de trouble à l'ordre public. »

 

 
 


 
 
posté le 24-09-2010 à 06:31:25

Remarquable lucidité de Guy Millière,

La stratégie du bouc émissaire - par Guy Millière

boucEmissaire.jpeg

 

Les problèmes de la France sont connus. Ils sont multiples. Economiquement : une fiscalité trop lourde, des charges sur les emplois trop élevées, des réglementations trop complexes. Politiquement : un système bloqué, tenu par deux grands partis qui n'ont ni l'un ni l'autre su se renouveler et incarner la modernité, avec sur leurs franges, d'un côté une extrême gauche toujours pas sortie du marxisme-léninisme et des écologistes qui représentent la version baba cool du gauchisme, et de l'autre une extrême-droite toujours pas sortie de l'ombre moisie du maréchal Pétain. On peut ajouter : une hypertrophie de la fonction publique, des syndicats puissants surtout chez les fonctionnaires et toujours prêts à organiser des blocages du pays à la moindre velléité de changement, un système scolaire sclérosé qui ne remplit plus sa fonction, un enseignement supérieur profondément détraqué qui produit davantage d'inadaptés sociaux et de futurs gauchistes que de gens disposant d'un savoir-faire utilisable sur le marché, une justice rongée de l'intérieur par des mouvements d'extrême-gauche, une police qui manque de moyens et d'objectifs clairement définis et qui oscille entre l'arbitraire d'un côté et l'impuissance d'un autre côté. On ne peut oublier, bien sûr l'insécurité qui grandit, l'abandon de zones entières aux bandes et aux gangs, une montée de l'islam dans laquelle l'islam radical vient s'infiltrer toujours davantage.

  

Il aurait fallu un homme d'Etat pour tenter de reprendre en main l'édifice, pour faire ce qu'on fait avec une entreprise au bord de la faillite : procéder à un audit. Il aurait fallu, ensuite, procéder à des réformes d'ensemble dans tous les secteurs à la fois, en expliquant, en faisant preuve de fermeté et de détermination, en traçant une  ligne claire, en écartant les poids morts et les idéologues. Comme je l'ai expliqué la semaine dernière, Nicolas Sarkozy n'a rien fait de tout cela : pour une raison très simple.  

 

C'est un politicien, et pas un homme d'Etat. C'est quelqu'un qui fait des « coups », qui navigue à vue, qui pense qu'en prenant des idées ou des hommes chez l'adversaire il va affaiblir celui-ci, qu'en faisant mine de s'entendre avec les syndicats, il va les mettre dans sa poche, qu'en organisant un « Grenelle de l'environnement », il va attirer des voix écologistes ou qu'en allant dire que l'industrie est rentable aux ouvriers le matin, puis en allant parler d'esprit d'entreprise aux entrepreneurs l'après-midi, il va séduire les uns sans mécontenter les autres. C'est un agité hyperactif, qui cherche à être partout à la fois, et un homme qui croit qu'être agité et hyperactif est se comporter en homme d'action. C'est, surtout, un étatiste et un autoritaire de type bonapartiste.  

 

Les résultats sont là : le poids de la fiscalité restez globalement le même qu'il y a trois ans, avec quelques bricolages au passage. Les charges restent un frein à l'emploi. Les réglementations sont à peine simplifiées (on sortira le gadget qu'est le statut d'auto-entrepreneur pour sauver les apparences, mais c'est l'arbre sain qui cache la forêt malade). Les deux grands partis ont autant d'idées à eux deux que Brejnev à lui tout seul lorsqu'il était atteint, à la fin de sa vie de la maladie d'Alzheimer : l'Union Soviétique avait un parti unique au cerveau vide, la France en a deux, et ce n'est pas mieux. Les deux partis peuvent avoir, d'ailleurs, recours aux mêmes fournisseurs d'idées fausses : Jacques Attali, à l'aise chez Sarkozy le serait tout autant chez les socialistes pour la bonne raison qu'il est socialiste. Le blocage en termes d'idées est tellement accentué dans ce pays que les économistes compétents sont réduits au statut de marginaux, que les explications de la mondialisation qui circulent depuis vingt ans en Amérique, en Inde ou en Chine n'ont toujours pas pénétré le moindre neurone (mon propre livre « La Septième dimension », je l'ai constaté n'a pas été compris).  

 

L'écologisme baba cool a toujours un ministère important. Les discours débiles de l'extrême-gauche et de l'extrême-droite sont toujours audibles, bien qu'ils n'aient pas changé depuis trente ans. Les syndicats vont manifester contre la retraite à soixante deux ans, comme ils auraient manifesté il y a trente ans, selon un rituel qui évolue moins vite que celui de la messe à l'église. L'école marche toujours aussi mal. L'université est toujours un navire qui coule (je le sais, je suis professeur à l'université, et je vois ce qui se passe autour de moi). La justice est toujours en état de dysfonctionnement profond : un homme qui tire sur des cambrioleuses pour défendre sa propriété est en prison, des criminels sont remis en liberté sans cesse, et la liberté de parole passe en jugement tous les jours sous une forme ou sous une autre dans un tribunal fait exprès pour cela, la dix septième chambre).  

 

Les médias ont autant de liberté qu'au temps de Napoléon Premier, avec la différence qu'il y a aujourd'hui la radio, la télévision et internet, mais le Président nomme et licencie, fait et défait les carrières, et c'est quand un animateur fait scrupuleusement son métier tel Frédéric Taddei, en organisant les derniers débats vraiment contradictoires où on peut entendre ce qui ne s'entend plus ailleurs, qu'il fait scandale : comment peut-il prétendre faire son métier lorsque tous les autres ont démissionné ! En regardant le journal télévisé une fois cette semaine (je le fais à dose limitée, une trop forte dose pourrait nuire à ma santé mentale), je n'ai pu faire autrement que me dire que si des gens pensent être informés ainsi, je les plains : mieux vaut aller au cinéma. Au cinéma, on sait que c'est de la fiction, alors qu'au journal télévisé on ne sait pas que c'est de la fiction, et la mise en scène et les comédiens ont des chances d'être plus professionnels. La police continue à être là où elle ne sert à rien, et pas là où elle servirait à quelque chose.  

 

 

 

On a vu cet été à  diverses occasions, l'effet des zones de non droit, des retombées de la montée de l'islam radical en France. On a vu aussi comment fonctionnait la méthode Sarkozy, et on l'a vu sous son angle le plus détestable.  

 

Il y a des zones de non droit tenues par des bandes ? On gesticule quelques instants. On fait des promesses vides. On parle de retrait de la nationalité pour ceux qui s'en prennent aux policiers tout en sachant que rien ne sera fait, sinon un ou deux exemples. Et pour se confronter aux problèmes de l'islam radical, que fait-on ? On s'en prend aux roms. Qu'il y ait des roms impliqués dans des cambriolages est certain. Que ces gens vivent dans des conditions insalubres est certain aussi. Mais sont-ils au cœur du malaise et de l'insécurité qui montent en France ? Non. Sont-ils des suppôts de l'islam radical ? Non. Ils sont, pour la plupart, chrétiens. Je n'approuve pas les discours du parti socialiste sur le sujet, pas plus que ceux de Dominique de Villepin. Je comprends, par contre, très bien les propos du pape Benoit XVI. Nicolas Sarkozy devient la caricature hideuse de lui-même.  

 

Voici quelques années, il avait entendu parler de la tolérance zéro utilisée avec succès par Rudy Giuliani pour lutter contre la délinquance à New  York : il a repris l'idée de tolérance zéro, mais pour l'appliquer aux automobilistes et mettre en place un système de rackett légal. La France avait sa tolérance zéro ! Et elle gardait sa criminalité qu'il aurait été bien plus difficile d'affronter.  

 

Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy voit qu'il y a six cent zones de non droit tenues par des bandes et qu'il y a une montée de l'islam radical. Que fait-il ? Il s'en prend à une communauté peu aimée, déjà objet d'une large vindicte, marginalisée, non soutenue par des lobbies puissants ou des pays étrangers producteurs de pétrole et de terrorisme, et il la jette en pâture à la police et à l'opinion publique. Cela s'appelle la stratégie du bouc émissaire. Il arrive souvent que cela fonctionne, et Nicolas Sarkozy remonte dans les sondages. C'est consternant. Et c'est nauséabond. Le nombre de roms en France est très faible par rapport à celui de ceux touchés par l'islam radical, et les camps de roms sont peu nombreux et assez petits par comparaison avec les zones de non droit. Les roms sont européens et reviendront après un passage par la Roumanie. La France aura toujours des camps de roms, des gens déjà pauvres auront subi des violences assez lâches (s'en prendre à des femmes et à des enfants n'est pas très glorieux, c'est le moins que je puisse dire), il y aura toujours des cambriolages. Les zones de non droit tenues par des bandes restent ce qu'elles sont. La montée de l'islam radical reste ce qu'elle est. C'est consternant parce que c'est inefficace et parce que c'est une façon de détourner l'attention des vrais problèmes. C'est nauséabond parce que cela revient à exciter la xénophobie alors que les problèmes demeurent et que les engrenages qui sont en action sous les problèmes continuent à tourner.  

 

 

 

Les problèmes majeurs de la France sont : 1. Une économie en état de sclérose, 2. Des systèmes sociaux à bout de souffle, 3. Un blocage politique allant de pair avec une absence d'accès aux connaissances requises pour fonctionner efficacement dans le vingt-et-unième siècle, et une sous-information grave des populations, 4. Un vieillissement des populations accompagné par un changement de population et l'importance croissante de l'islam au sein des populations jeunes.  

 

Nul ne parle de l'économie du futur où le capital essentiel est le capital intellectuel et humain et où on ne gagne pas mieux sa vie en se levant tôt le matin, mais en ayant des idées novatrices et des investisseurs prêts à miser sur des innovations radicales : le modèle pyramidal de l'usine, c'est quasiment fini. Les relances par la dépense publique, par les grands travaux, par les subventions, cela a toujours été inepte, et cela l'est plus que jamais. Keynes est mort depuis plus de soixante ans. Comme me le disait voici peu mon ami Florin Aftalion, qui, parce que c'est un économiste compétent, n'est jamais consulté par le gouvernement, ce dont on peut être sûr avec le multiplicateur keynesien est qu'il multiplie par un chiffre inférieur à un et toujours plus proche de zéro. Comme l'a écrit Arnold Kling, autre économiste compétent (cf. « When Labor Is Capital : The Limits of Keynesian Policy », american.com, 06-08-2010), désormais le capital, c'est le travail. Le marché doit sans cesse recalculer en fonction des innovations et les interventions gouvernementales viennent sans cesse fausser les calculs, et démultiplier les mésinvestissements.  

 

Nul ne parle ou presque des réformes de l'assurance santé en direction du marché ou du système des retraites en direction de fonds de pension, alors que chacun sait, sauf les sourds, les muets, les aveugles et les lobotomisés que les systèmes en place courent vers la faillite et la nécessité de gérer la pénurie et l'indigence. Tous ceux qui traitent de ces dossiers sont-ils sourds, muets, aveugles et lobotomisés ? Il m'arrive de le penser. Des instituts de recherche comme l'Institut Turgot, que j'ai présidé jusque voici un peu plus d'un an ont élaboré des réponses qui, visiblement, n'intéressent personne. Les soldats américains débarquant pour sauver la France enlisée dans la guerre en 1917 disaient, selon la légende, « Lafayette, nous voilà » : il n'y a personne aujourd'hui pour sauver la France et les politiciens semblent dire en chœur « la faillite ? Nous voilà ».  

 

Les blocages politiques impliqueraient, en amont, un travail permettant qu'il y ait à nouveau de l'information digne de ce nom dans les journaux, les magazines, à la télévision, à la radio, mais aussi un enseignement digne de ce nom. Si, déjà, quelques médias d'information faisant leur métier et si des ouvrages indispensables pour comprendre le vingt-et-unième siècle étaient disponibles, ce serait un début. Nous n'en sommes même pas à l'embryon d'un commencement. Nous sommes, au contraire, en pleine régression dans ces divers domaines. Les titres d'ouvrages économiques à sortir en septembre sont prometteurs : « Capitalisme et pulsion de mort », « La banque : comment Goldman Sachs dirige le monde », et « Le pari de la décroissance ». Si, avec cela, nous ne sommes pas tous ruinés dans dix ans comme dirait Attali, ce sera un miracle. Il y aura aussi « L'écologie pour tous » ou un « Petit dictionnaire énervé de l'écologie », par l'auteur de « L'humanité disparaitra, bon débarras ». Tout un programme ! J'attends avec impatience la réédition de « Suicide mode d'emploi ». Le journal Le Monde ayant un blog intitulé Ma vie sans CO2, je garde en réserve ma suggestion pour ceux qui veulent vivre sans émettre de CO2 : arrêtez-vous de respirer. Faites-vous enterrer, et pas incinérer (CO2, voyons !) : cela fera de l'engrais très bio pour ceux qui n'auront pas encore suivi votre exemple.  

 

Personne, enfin, ne parle des défis démographiques auxquels nous sommes confrontés, et les discours sur l'islam oscillent entre le discours officiel, qui me fait penser à la vieille chanson « tout va très bien madame la marquise » et, à l'autre extrémité, un discours rejetant l'islam en sa totalité, et qui me semble simpliste et d'une nullité stratégique grave. L'aveuglement volontaire nourrit le discours de rejet global, les zones de non droit et les gestes attisant la xénophobie créent un climat propice aux violences, aux aigreurs, et à l'implosion.

 

Guy Millière 

 

PS Je reviendrai sur le thème de l'islam. C'est une question majeure. J'y ai consacré deux livres, et j'ai traduit et préfacé un ouvrage de Daniel Pipes aux fins d'en parler. Mais c'est un sujet trop important pour le laisser en friche. Cela dit, il y a tant de sujets importants et laissés en friche aujourd'hui...

 


 
 
posté le 24-09-2010 à 06:51:13

Les manuels d'histoire ne sont pas encore disponibles...le temps d'y apporter les falsifications de dernières minutes...

L’éducation nationale complice et actrice de notre perte
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Avertissement :

L'article que vous allez lire risque de vous plomber le moral.

En le lisant, j'ai ressenti une certaine douleur. Il me semblait cependant important de le publier, car nous avons tous besoin de disposer de l'information, je veux parler de celle qui est soigneusement étouffée par les compères de la censure. On disait ici et là que le mur de Berlin est en partie tombé grâce aux antennes satellites, qui ont montré les images de la liberté, et d'un monde que les dictatures de gauche présentaient comme diabolique.

 

Je me souviens des images des premiers russes arrivant en Israël. Devant les étalages débordant de fruits et légumes, au marché, ils se mettaient à pleurer.

 

A titre personnel, j'ai décidé, il y a fort longtemps, que mes enfants ne mettraient plus les pieds dans le système de l'Education Nationale le jour ou j'ai assisté, pour la seule fois de ma vie, à une réunion de parents d'élèves. "Vous n'aurez pas la peau de mes enfants", me disais-je. Si je contribue à avoir leur peau, je ne serais pas mécontent.

 

Jean-Patrick Grumberg

Le grand Charles...

Ejecté de nos livres d'histoitre...

 

J’enseigne le français dans un petit collège de France…j’aime mon travail, le fais avec conscience, et pourtant c’est bien elle qui se trouve heurtée depuis trop longtemps…

Astreinte au devoir de réserve, c’est sous anonymat que je dénonce donc aujourd’hui la complicité de l’Education Nationale dans la décrépitude et la lâcheté intellectuelle orchestrée dans les salles de classes françaises, car on ne me pardonnerait pas cette liberté de penser publiquement « autrement », et les représailles seraient sévères.

 

Certes, les programmes scolaires sont nobles et beaux, à l’image des valeurs défendues dans le discours officiel de nos dirigeants et autres intellectuels héritiers des Lumières...dans le discours seulement…Il en va ainsi du préambule aux programmes de français (BO spécial n°6 du 28 août 2008) : « Les programmes de français au collège contribuent à l’acquisition de plusieurs grandes compétences définies par le socle commun de connaissances et de compétences, notamment dans « La maîtrise de la langue française » et « La culture humaniste », mais aussi dans « La maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication», « Les compétences sociales et civiques » et « L’autonomie et l’initiative ».

 

 Il s’agit d’assurer « la cohérence entre les enseignements de français et d’histoire, rendant ainsi possibles des activités et des travaux interdisciplinaires  ;

 une initiation à l’étude des genres et des formes littéraires ;

 le regard sur le monde, sur les autres et sur soi à différentes époques, en relation avec l’histoire des arts ;

 

 La loi n° 2005-380 du 23 avril 2005 d'orientation et de programme pour l'avenir de l'École « engage la modernisation de l'Éducation nationale selon trois axes : mieux faire respecter les valeurs de la République, mieux organiser les établissements et les enseignements, mieux gérer le système éducatif ».

 

 

 

 Nous ne comptons plus les dérapages douteux de ces deux individus...

 

Nous voilà donc, enseignants, à la tête d’une mission d’envergure exigeant notamment de fonder une culture humaniste, d’éveiller à l’esprit critique par la lecture et l’écriture de textes variés d’horizons divers, et par la pratique de l’oral, par le biais « d’échanges, de débats », en stimulant « l’expression d’émotions et de réflexions personnelles » ou en passant par « la reformulation de la pensée des autres » afin de développer « les compétences sociales et civiques » , « l’autonomie et l’initiative ». Bref, il s’agit de « contribuer à faire du collège une école d’ouverture à l’autre et de tolérance. »

 Quelle fierté pour moi de contribuer humblement à cet éveil des consciences de la jeunesse de mon pays, et de participer ainsi à la survivance de valeurs humaines et démocratiques auxquelles je crois et qui sont le fondement même de notre nation et de ses lois.

 Hélas, que de désillusions…

 En effet, bien des questions m’assaillent aujourd’hui…qui me conduisent à cet écrit qui résonne comme un cri d’alarme ; et si je continue (naïvement ?) à croire que les intentions sont bonnes, je ne peux que constater avec terreur les effets pervers d’un enseignement non conscient des enjeux géopolitiques de notre société, dont le ministère de l’éducation nationale devrait pourtant tenir compte.

 

  Les actions démagogiques se multiplient sans aucune mesure. Au programme de 6e, l’enseignant, respectueux des programmes, organise une « première approche du fait religieux en France, en Europe et dans le monde, en prenant notamment appui sur des textes fondateurs (en particulier des extraits de La Bible et du Coran) dans un esprit de laïcité respectueux des consciences et des convictions ».

 

 L’on voit ainsi cohabiter côte à côte, dans tous les manuels de 6e, des extraits de la Bible et du Coran…avec un choix de Sourates savamment orchestré afin d’établir une similitude parfaite entre les 3 religions monothéistes. On évoque la Genèse, Noé et Moïse…ainsi l’enseignant entend de ses jeunes élèves : « bin en fait Madame, c’est la même religion ! »…et voilà l’enfant au regard illuminé par cette nouvelle découverte : vraiment, le monde est beau et tout le monde pense pareil !

 

 Bien sûr, devoir de réserve oblige, l’enseignant n’évoquera pas plus que les manuels les autres sourates du Coran. Concernant par exemple la condition inégale de la femme par rapport à l’homme, on taira la sourate IV verset 34 : « Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand ! » on taira aussi le droit inscrit dans le Coran de l’enfermer ou de la fouetter en cas d’adultère. On n’évoquera surtout pas la sourate IV, verset 15 : « Celles de vos femmes qui forniquent, faites témoigner à leur encontre quatre d'entre vous. S'ils témoignent, alors confinez ces femmes dans vos maisons jusqu'à ce que la mort les rappelle ou qu'Allah décrète un autre ordre à leur égard. », on en cachera l’antisémitisme,  l’appel au meurtre des infidèles désignés comme des « porcs » dans l’islam . Bel exemple en effet de tolérance quand on lit la sourate XXII versets 20 et 21 : « Les fidèles et les incrédules sont deux adversaires qui se disputent au sujet de Dieu ; mais les vêtements des infidèles seront taillés du feu, et l’eau bouillante sera versée sur leurs têtes. Leurs entrailles et leur peau en seront consumées ; ils seront frappés de gourdins de fer »,ou la sourate XLVII verset 4 : « Quand vous rencontrerez les infidèles, tuez-les jusqu’à en faire un grand carnage, et serrez les entraves des captifs que vous aurez faits » … souvent le professeur n’est-il pas même au courant…puisqu’il aime lui aussi croire en ce monde où tout le monde est beau, tout le monde est gentil…et qu’il est convaincu que l’Islam est une religion de tolérance…pas besoin de lire le Coran, il le sait ! Est-ce là « mieux faire respecter les valeurs de la République » ???

 

 Au contraire, souvent, il entretiendra l’idée que la Bible, le Coran, la Torah (ah non, ça il n’en parle même pas…pas intéressant) c’est la même chose…alors forcément, la Turquie dans l’Europe : aucun problème : on est tous de la même famille ! Qui peut dire que l’Education nationale n’a pas un pouvoir, une influence sur la pensée d’une jeunesse qui sera bientôt dans les isoloirs des bureaux de vote ? Ouverture à l’autre, certes, mais quel autre ?

 

 Il faut pourtant entendre les réflexions des enfants pour prendre la mesure des dangers de cette manipulation de masse. Il faut entendre, depuis quelque temps, comment celui qui croit en la Bible est raillé, comment celui qui fait le ramadan et sèche les cours le vendredi pour aller à la mosquée est encensé. Le premier tait honteusement ses convictions, le second est envié. Quand l’enseignant évoque la Bible, au programme je le rappelle, les jeunes français (et leurs parents  aussi) rient : « pfff on va pas parler de ça madame, c’est n’importe quoi ! » . Quand on lit des extraits édulcorés du Coran, ces mêmes jeunes français d’origine judéo-chrétienne, écoutent religieusement, avec intérêt…Soyons clairs, les programmes scolaires, le choix des textes du Coran étudiés sont choisis pour créer la confusion. C’est du mensonge par omission et de la démagogie…il s’agit de flatter la communauté musulmane et d’éviter les heurts ! Comment nos enfants pourront-ils identifier une quelconque menace à l’encontre de nos valeurs avec un tel enseignement ?

 

 Je continue à penser qu’il faut lutter à l’école contre le racisme, et pour l’ouverture d’esprit…mais attention aux dérives ! Nos enfants en viennent à préférer et à admirer la culture de l’autre, parce qu’on leur en présente une vision totalement édulcorée, et erronée pour entretenir « la paix des ménages ». Dans le même temps, on condamne la colonisation française en Afrique, l’esclavage organisé par les Européens, ou encore les conquistadors en Amérique…On fustige nos erreurs passées, à juste titre…mais on cache celles des autres, on ne peut plus actuelles, notamment le fait que le peuple conquérant aujourd’hui n’est plus européen !!! Cette attitude est perverse, nocive, et même criminelle à l’égard des valeurs républicaines que l’école est censée enseigner. Sous couvert d’éducation à la tolérance, on cache la vérité, et on entretient la soumission française à une culture islamique galopante, dans nos rayons de grandes surfaces, dans nos courbettes politiques, mais aussi dans nos salles de classe !

 

La littérature jeunesse se fait aussi le relais de cette soumission, et toujours sous couvert de vouloir transmettre un message de paix et de tolérance en faveur de la mixité sociale, on lit les Mille et une Nuits, on suit le parcours de Momo (Mohammed)…Encore une fois pourquoi pas…à condition de ne pas édulcorer. Mais attention au regard ébloui des enfants lancés sur les pauvres jeunes de banlieues dont ils imitent le langage, l’habillement et à qui ils pardonnent toutes les incartades..Je suis pour les valeurs d’intégration…mais la mode est à l’admiration de ceux qui portent atteinte aux valeurs de notre République. Notre jeunesse n’aime plus, elle « kiffe ». Le kif est un mot arabe qui désigne le cannabis ! Mais bon, ça fait branché, alors on peut retrouver ce mot dans les ouvrages de littérature jeunesse que les professeurs font lire en lecture cursive à leurs élèves…Mais qui s’intègre ? Nous apparemment…Sous couvert de faire lire des ouvrages (commerciaux) faciles, qui intéressent les élèves, on les nourrit de belles histoires d’intégration réussie (que je ne nie pas, je les espère), sans évoquer le moins du monde la réalité de la vie des banlieues. Nos petits français sont donc convaincus, encore une fois, que tout le monde est gentil, et nous voilà partis dans la voie de la victimisation… les pauvres jeunes obligés de dealer et de voler…on ne fait rien pour eux, sinon ils seraient intégrés, ils ne demandent que ça, c’est écrit dans les livres de l’école !

 

En 3e, cours de français et d’histoire se conjuguent pour évoquer entre autre les 2 guerres mondiales. Information sur les faits (causes, conséquences, bilans économiques et humains…), lectures de témoignages (extraits ou œuvres intégrales)…On y dénonce les horreurs de la guerre avec force, et c’est une bonne chose…on lit et commente Primo Levi ou Anne Frank…mais souvent on s’arrête au constat « la guerre, c’est mal ». Beaucoup d’enseignants étudient le Déserteur de Boris Vian, la « boucherie héroïque» de Voltaire, et si la Résistance et même De Gaulle peuvent être évoqués, l’idée demeure : « la guerre c’est mal »…sans engager une véritable réflexion sur les valeurs qui s’affrontent. Nos petits français n’ont donc pas véritablement conscience de leur héritage culturel, car on leur répète sans cesse le respect qu’ils doivent aux autres sans valoriser les valeurs de la République française, pourtant évoquées dans la loi d’orientation de 2005. La notion de bien et de mal reste floue. Certes on évoque l’engagement (Malraux, De Gaulle, Aragon) mais il ressemble à celui qu’on évoque dans les récits de chevalerie du moyen-âge étudiés en 5e. C’est beau ! Mais c’est de l’histoire, les gens ont compris maintenant, cela ne se reproduira pas…retournons aux jeux vidéos et aux discussions msn stériles !

 

 Pourquoi nos jeunes voudraient-ils s’engager ? de quoi pourraient-ils avoir conscience ?  L’éducation nationale leur dit de ne pas s’inquiéter : tout le monde est gentil, les méchants sont tous morts avec Hitler ! Aucune réflexion réelle sur l’actualité ne nous est permise. Au mieux, pour travailler l’argumentation, on met la peine de mort au programme. On lit Badinter, on montre du doigt les Etats-Unis (jamais l’Iran !)…mais cette question est déjà historique en France depuis l’abolition en 1981. Aux dires d’un certain inspecteur académique, il faut d’ailleurs éviter ce sujet, car nous n’avons pas à faire réfléchir sur ce thème déjà clos  : être « pour la peine de mort » c’est aller contre la loi française ! Or on ne discute pas la loi…Ah bon ? Il me semblait pourtant que discuter les lois de Vichy avait pu être une bonne chose ! C’est ça, susciter la « réflexion personnelle » ? Donc dans les programmes, on nous demande d’éveiller l’esprit critique, d’organiser des débats, de favoriser l’autonomie de pensée…mais soyons clairs : l’autonomie de pensée, c’est ici le droit de penser « comme il faut », selon les principes de l’éducation nationale et de ses professeurs. L’éveil à la pensée est un éveil à la pensée officielle, unique, relayée par des professeurs eux-mêmes inconscients de la réalité géopolitique et convaincus de bien faire quand ils orientent la pensée de leurs élèves.

 

 Il n’est pas ici question d’un avis quelconque de ma part sur les thèmes choisis dans ces exemples fréquemment rencontrés dans les salles de classe. Il est question d’honnêteté intellectuelle. On nous demande d’organiser des débats au sein de nos classes, mais les professeurs font taire l’élève, de plus en plus rare, qui ose un avis moins policé. L’élève pour la peine de mort est montré du doigt, l’élève qui évoque de façon un peu virulente les problèmes d’actualité liés par exemple au terrorisme islamiste est nécessairement taxé de raciste…c’est mal, et c’est condamné, par le professeur, secondé par la classe, bien fermement ancrés dans le moule de la « bonne pensée officielle» .

 

 Sur le terrain, on ne peut que constater les dégâts : des enfants de plus en plus inertes, qui attendent qu’on leur livre du prêt à penser. « Réfléchir, c’est dur madame ». Il n’y a plus rien à réfléchir, il n’y a plus que des évidences…celles de la pensée unique. Dans leurs écrits, reste une pseudo réflexion insipide, issue de leur conditionnement, ou pour certains, plus lucides peut-être, un discours qui cherche à « correspondre » au discours officiel politiquement correct.

 

 «  Le programme de Troisième invite l'élève à s'interroger sur les problèmes de l'humanité et les grandes questions de notre monde et de notre temps. Le professeur propose donc régulièrement à l'élève des travaux écrits l'incitant à donner son avis en le justifiant. » (programmes de français du collège, mars 2009)…Mais à l’époque de la guerre en Irak, si le thème de la guerre est au programme de 3e, il n’était pas question de faire raisonner les élèves sur les données des deux camps (pour ou contre l’intervention)….Non, il fallait juste continuer à dénoncer la guerre sous toutes ses formes…à la rigueur contre Hitler, bon d’accord, on pouvait dire que c’était pour la bonne cause…mais c’est un exemple unique…et on laisse les enfants dans un monde sans nuances…et sans conscience. Le devoir de réserve enseignant aboutit à une lâcheté intellectuelle. Les problèmes et questionnements de notre société ne sont absolument pas évoqués. Les professeurs sont soient timides, soient assujettis à la pensée unique officielle. Chirac, le gouvernement, la presse française étaient contre l’intervention en Irak…donc on n’en discute même pas ! Voilà l’éveil à l’esprit critique au sein de l’éducation nationale !

 

 Mais c’est faux, on n’éveille pas, on n’apprend pas l’autonomie de pensée…on apprend comment il est de bon ton de penser…en arrondissant les angles, en mentant par omission, en manipulant la jeunesse. Sondage en classe : qui sont les Américains ? des obèses qui mangent des hamburgers …sourire complice du professeur. Qui sont les Palestiniens ? des pauvres bougres agressés par les Israéliens. Voilà l’autonomie de pensée de nos enfants. Ils ont bien compris comment plaire à leur enseignant nourri comme eux aux JT fallacieux. Et tout ce petit monde s’endort agréablement…

 Autre exemple de manipulation : la rédaction d’un sujet de brevet 2006 :

 

 Derrière leurs volets, une vieille femme et sa jeune voisine voient passer le cavalier. La première le reconnaît et révèle à l'autre le passé de cet homme. Craintive, elle lui explique les raisons qui pourraient motiver son désir de vengeance. En réponse, la jeune voisine tente de montrer que la vengeance est " mauvaise conseillère ".»

 

Consignes :

 

Vous présenterez rapidement la situation ; puis, dans une première partie, la vieille femme prendra la parole et dans une seconde partie, sa voisine essaiera de la convaincre que la vengeance est " mauvaise conseillère ".

 

En apparence le sujet est intéressant…mais en regardant de plus près, il ne s’agit aucunement de rédiger un dialogue argumentatif. La structure est imposée à l’élève : d’abord la vieille dame expliquera (il ne s’agit donc pas d’argumenter !) les raisons de la colère du cavalier, en évoquant les événements passés. Et la rédaction s’achèvera obligatoirement (c’est imposé dans les consignes) sur une condamnation de la vengeance. Aucune nuance n’est donc permise dans le sujet, aucune réflexion personnelle … les élèves ne s’y sont pas trompés et nous ont fourni des textes tous identiques, où ils ont expliqué à leur professeur exactement ce que celui-ci attendait : des textes insipides et sans réflexion, où se répétait sans cesse « la vengeance, c’est pas bien »…pourquoi, on ne le saura pas…mais c’est pas bien.

 

Forcément, avec un tel sujet, comment susciter la réflexion personnelle et l’autonomie de pensée prônées dans nos programmes ? Peu importe l’avis de chacun à ce sujet, je démontre simplement ici à quel point l’éducation nationale s’éloigne dans les faits de la mission qui lui est impartie dans les textes.

 

 J’écris cet article avant tout pour dénoncer la complicité de l’éducation nationale dans l’inactivité française face à la montée de l’islamisme en France et à la perte des valeurs que pourtant elle défend dans ses programmes. L’angélisme est nuisible. Continuer à taire les problèmes actuels en stimulant sans cesse l’idée que nos valeurs ne sont pas remises en cause par l’Autre que l’on apprend à respecter « a priori » et non pas parce qu’il est tout simplement respectable aboutit à une illusion collective. Dans quelle mesure est-ce voulu par ceux qui nous dirigent ? Je l’ignore. Dans quelle mesure les enseignants sont-ils utilisés, pour devenir eux-mêmes des outils de manipulation ? Je l’ignore également.

 

Mais il faut prendre conscience du danger pour l’affronter. Les établissements scolaires participent fortement à la pensée collective. L’esprit critique est plus que jamais une nécessité sociale. L’engagement en est l’aboutissement. A force de punir sans distinction celui qui frappe et celui qui répond au coup reçu dans la cour de récré, à force de faire rédiger aux élèves ce qui doit « correspondre » à ce que le prof pense (ou doit penser), on entretient les moutons de Panurge…Je ne prône évidemment pas la propagande ! Je mets simplement le doigt sur un fait qui me paraît d’importance : les hommes de demain sont ceux que l’on « fabrique » aujourd’hui. Il est donc indispensable de réfléchir activement aux valeurs que l’on veut inculquer à la jeunesse, si l’on ne veut pas être complice de notre propre perte.

 

Aujourd’hui je vois des jeunes tolérants par principe (et non par réflexion), écolos forcément : que d’actions en faveur du développement durable dans nos écoles, que des textes évoquant le réchauffement climatique…et la responsabilité humaine (entendez surtout américaine !) Je vois des jeunes insouciants, qui ne défendent rien d’autre que le droit d’utiliser leur téléphone portable à la cantine. Et, en face, d’autres, agressifs, revendiquant leurs valeurs avec force, qui exigent un repas halal, le droit au port du voile et le droit au communautarisme et qui l’obtiennent de plus en plus. Qui défend ses valeurs ? Qui les perd ? Mais comment pourrait-il en être autrement, dans ce monde où l’on passe plus de temps à insister sur le respect de l’autre que sur celui de nous-mêmes ?

 

 A force d’éteindre le courage de penser que parfois quelqu’un a raison et quelqu’un a tort, on supprime toute velléité d’engagement dans l’avenir. J’ai cette crainte lorsque je regarde mes élèves. Je crains qu’il n’y ait pas grand monde pour défendre nos valeurs, si l’on poursuit cet angélisme éducatif qui lobotomise et favorise l’inaction, la paresse intellectuelle et un confort qui risque fort à terme de nous exploser à la figure.

 

 L’image est brutale, certes, mais il est brutal aussi de constater chaque jour le poids de la perte de valeurs dont on est censé être les garants, de voir à quel point nous sommes prêts à tendre l’autre joue pour laisser faire  et attendre patiemment notre fin. Pour que cela n’arrive pas, il nous faut au contraire une jeunesse intellectuellement armée, éveillée, informée sans fard de la réalité. Est-ce possible ? si oui, ce ne sera pas à l’éducation nationale qu’elle le devra. 

 

 Anonyme,

professeur de français.

 

Liens

 


 
 
posté le 24-09-2010 à 12:22:09

Paroles...paroles...paroles...

"Si je suis élu, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre des Harkis et d'autres milliers de "musulmans français" qui lui avaient fait confiance, afin que l'oubli ne les assassine pas une nouvelle fois." - Nicolas SARKOZY, réunion des représentants harkis au siège de campagne de l'UMP - 31 mars 2007.

Rendez vous en 2012...abstention massive.

 


Commentaires

 

1. Mouloud  le 29-09-2010 à 13:40:13  (site)

Sarkozy, à moins d'un miracle, passera à la trappe en 2012. Nous l'y aiderons en appelant l'électorat pied noir et ami
à voter anti sarko. La rancune des pieds noirs aura l'occasion de se manifester en 2012. smiley_id118683

 
 
 
posté le 24-09-2010 à 12:34:34

Mieux vaut en rire...

Ci dessous la proposition saugrenue de l'ambassadeur de France à Alger...

 

 

 

 

"L'honneur...c'est ce qui permet de se regarder dans une glace sans rougir !"

 

 

Assez favorable au défilé de l'armée Algérienne sur les Champs Elysées quand la France et l'Algérie reconnaitront officiellement le massacre des Harkis...

ET SI...

 l'armée française défile le meme mois de juillet à Alger...

 

 

 

 


 
 
posté le 29-09-2010 à 07:02:21

Histoires sans paroles...

Les "souchiens" commencent à faire la gueule...

 

 

A force de donner une image négative de l'Islam,  

 devant le silence  complice des croyants, des Imams et des instances religieuses musulmanes,

nous allons à grand pas vers des affrontements dont l'embrasement des banlieues annonce une futur bataille d'Alger, qui risque se dérouler 

 cette fois ci à Barbes.

 

 

 

 

La rue Thubaneau à Marseille.... autrefois la rue des boxons !

 Une autre nuisance a pris la place.

Le matin, parodie de l'Islam...  Le soir au bordel...

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 29-09-2010 à 11:11:54

Des français réalistes...ces socialistes!

Vous voulez apprendre l'arabe...?

Publié le 22/09/2010  par pauvrefrance Tags : a rabisation collège lille montpellier vidéo parti socialiste

...alors pas de problème...voter socialiste...

Le PS souhaite l'enseignement de l'arabe dés le collège !!!

Déjà le Parti Socialiste du Nord a organisé un point presse pour rappeler que la langue arabe est devenue incontournable et qu'il faut pouvoir la proposer comme première langue vivante dés le collège.

 


 
 
posté le 29-09-2010 à 12:54:50

Des loubards ou des caïds ?

 

          Une équipe de France à l'image de la France et des français.

 

 

      

 Alain Finkielkraut revient sur le sujet du jour, le comportement scandaleux de cette équipe qu’on hésite encore à qualifier « de France ».

 

Le philosophe fait mouche à plusieurs reprises avec quelques formules assassines et bien senties :

« On voit l’esprit de la Cité se faire dévorer par l’esprit des cités » ou encore « Nous avons admiré la génération Platini, nous nous sommes enthousiasmé par la génération Zidane, nous sommes légitimement écoeuré par la génération caillera. »

  

    Il revient sur Anelka, la "star" du jour, déjà exclu par un précédent sélectionneur, Jacques Santini. Le joueur avait déclaré alors : « Qu’il s’agenouille devant moi, s’excuse d’abord et je réfléchirai, je n’ai pas besoin de l’équipe de France... ».

 

Il s’attarde sur la déliquessence au plus haut niveau de l’état, sans toutefois stigmatiser les politiques : « arretons d’en faire les boucs émissaire des turpitudes sociales.

 

 

La France insiste impuissante au spectacle de sa désunion et de sa déliquescence. » Pour lui « le sport de haut niveau à un devoir d’exemplarité ; au lieu d’être exemplaire il est malheureusement symptomatique. »

 

S’il n’est pas question de faire des hommes politiques de boucs émissaires, il revient malgré tout sur le coup de boule de Zidane que Jacques Chirac, alors président, avait excusé, ou encore sur la fameuse main de Thierry Henry à propos de laquelle Carla Bruni-Sarkozy avait déclaré « pas vu pas pris ».

 

Pour Alain Finkielkraut, si on ne peut pas combattre le processus de décivilisation, il s’agit au moins de le dénoncer. 

 

 


 
 
 

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